Samedi 30 juin 2007, au Centre des Arts et de la Culture de Concarneau
Béatrice LE TENNIER est intervenue lors du « Samedi de Kerliver » sur l’impact de la confiance en soi lorsque l’on créée son entreprise.
« Dans la vie on fait ce que l’on peut, on ne fait pas ce que l’on veut » : peut-on s’autoriser à vivre ses désirs ?
Cette conférence a été introduite par Monsieur Jean-Claude SACRE, Président de la Communauté de Communes de Concarneau-Cornouaille et maire de Tregunc. Il était accompagné de Monsieur Rémi BONJOUX, conseiller au sein du service économique de la Communauté de Communes et Madame Dany BELLOUR, chargée des affaires économiques de la ville de Concarneau et conseillère régionale.
Béatrice LE TENNIER
est ensuite intervenue sur le thème de la confiance en soi et sur son impact dans le contexte de la création d’entreprise.
Elle a tout d’abord interrogé l’audience sur les origines de la confiance en soi et, du manque de confiance en soi.
On peut repérer trois origines, liées aux relations nouées dans l’enfance (avec les parents et au sein de la fratrie) :
1- Le manque de valorisation
2- Le manque de soutien
3 Le manque de place
Bétatrice nous a donné l’exemple de ce musicien Québécois qui n’arrivait pas à se faire suffisamment payer lors de ses prestations. Son père estimait qu’être musicien n’était pas un métier. Ce musicien professionnel avait donc du mal à reconnaître sa pratique comme un métier. Il ne parvenait donc pas à associer la musique à une activité professionnelle et donc à une activité rémunérée.
Le manque de confiance en soi peut être lié au manque de confiance :
Pour réhausser sa confiance en ses capacités à crééer une entreprise, il s’agit déjà d’analyser, dans ses expériences passées, l’ensemble des capacités développées.
Dans tout projet innovant, ou dans tout changement et apprentissage, il y a un rapport au risque. On ne peut savoir si l’on est capable de développer d’autres compétences tant que l’on n’a pas essayé.
Tout apprentissage passe par 4 étapes :
1- Je ne sais pas que je ne sais pas
2- Je sais que je ne sais pas
3- Je sais que je sais
4- Je ne sais plus que je sais.
La deuxième étape nécessite de se donner le droit à l’erreur. Cette étape met en question notre rapport au risque. S’autorise t’on le droit à l’erreur ? En France, l’échec renvoi presque toujours à quelque chose de négatif : le redoublement de classe, le dépot de bilan d’une entreprise,…. L’échec ne ferait-il pas partie de l’apprentissage ? Est-il préférable de ne pas agir, pour ne pas prendre de risque et ne pas échouer ?
La confiance en soi s’acquier grâce aux différents actes que l’on peut poser. Elle se nourrit au quotidien. C’est se baser sur ses réussites ou ses erreurs et les analyser pour poursuivre.
Créer une entreprise c’est aimer les défis. C’est avoir envie de se battre au quotidien. C’est maintenir son cap, son but : « il n’y a pas de vent favorable pour le bateau qui ne sait pas où il va ».
Les ingrédients nécessaires à la confiance en soi :
« TREMBLEZ MAIS OSEZ ! » : à la mesure de chacun.
Texte rédigé par :
Gwenn Le Doaré
Chargée de mission ENTREPRENDRE AU FEMININ
CFPPA de Kerliver à Hanvec 02 98 20 00 08
le 11 septembre 2007 par